Publicité
La Route du Crabe
10 août 2017

Anvers/Antwerpen

> S’il n’y avait pas eu le Museum aan de Stroom (MAS), serions-nous venus nous confronter à cette grande agglomération portuaire ? L’arrivée est chaotique, d’une part nous sommes étrangers aux axes de circulation, d’autre part nous sommes face aux chantiers d’entretien urbain de l’été qui condamnent plusieurs accès à la vieille ville. Perte de temps oblige, il faut d’abord se sustenter, prendre sur soi lorsque M. se casse la figure sur les pavés en pourchassant un pigeon, puis vaquer docilement vers l’Escaut. L’impression est sûre : Anvers montre un caractère industriel et un visage austère où le tertiaire prend peu à peu ses aises. Les architectures contemporaines s’agglutinent aux vieilles maisons à pignon à redents, les architectures du 19e siècle exposent leurs atouts. Anvers est travailleuse. La grisaille domine de surcroît et enveloppe notre errance jusqu’aux bassins à flot. De là, on se dit qu’il ne faudrait pas rater l’impressionnante gare ferroviaire, considérée comme l’une des plus belles du monde (selon Newsweek, attention !) : Antwerpen-Centraal thrône depuis 1896. Trainspotting. <

Publicité
Commentaires
Publicité