Route du rock (été 2017)
> Dans la cour du fort, deux soirées ensoleillées, étoilées mais venteuses... Du beau monde croisé de ci de là jusqu'à la solitude inhabituelle sur la départementale 137.
Vendredi : pour la toute fin de Froth (19:10), l'attendue PJ Harvey (20:30) depuis que Murat avait chanté son galurin rouge sang (pour mémoire, dans la setlist : Shame, Dear Darkness, White Chalk, 50 Ft Queenie, Down By The Water, To Bring You My Love), les rageux d'Idles (23:25) et le couche-tard Dj Shadow (3:45). Evidemment, il aura fallu faire des pauses durant Thee Oh Sees & Helena Hauff captés et appréciés de loin. La fraîcheur entre autres choses aura eu raison de beaucoup de festivaliers se sentant probablement abandonnés par les guitares après 1 heure du matin... L'electro a cette qualité de veiller les corps et les esprits éreintés. Tenant bon jusqu'à la fin du set graphique du dj californien, je devais malheureusement me contenter de quelques bons samplings issus d'Entroducing (Building Steam with a Grain of Salt, Midnight in a Perfect World) et d'autres anciens LP.
Dimanche : Interpol qui venait célébrer son premier album Turn on the Bright Lights (comme le mentionnait quelqu'un, en entendant sa voix de canard, on se souvient pourquoi on n'avait pas vraiment écouté à l'époque), Ty Segall (d'une oreille distraite mais submergée) et Tales of Us. <