> Friendly Fires déploient des hits associant électro, punk-funk et disco pop... Un moment attendu (trop ?) en ce début d'année et l'occasion de retrouver pas mal de monde. C'était tentant, plus dansant qu'en discothèque, mais il manquait un zeste de quelque chose ! <

> Vendredi, sortie du bureau direction L'Omnibus pour la quatrième édition hivernale de La Route du Rock : Jeremy Jay jeune prodige d'une vingtaine d'années, Chairlift mieux que le son vaporeux et sucré des eighties, John & Jehn, Archie Bronson Outfit et ses deux guitares revêches et une batterie fracassante pour relancer la soirée et Titus Andronicus. Découverte brumeuse de La Fresnais.

Samedi, récupération tranquille, chauffé par la cheminée et accompagné des rayons solaires, apéro long et dîner rapide : Women mille-feuille de guitares dissonantes, Laetitia Shériff (pour remplacer énergiquement Gang Gang Dance), Handsome Furs assez proches des Kills, Crystal Antlers précédés d'une réputation de prestations scéniques incandescentes et survoltées (à la place de Deerhunter) et NLF3 pour clôturer en beauté ce mois de février. <

> Ce portail en bois n'a pas changé depuis vint ans. Il tient toujours debout près du 45 rue Scarron. Je devais sauter sur la pointe des pieds pour atteindre le loquet métallique ou demander à mon frère son aide. En face, la brasserie a cessé son activité bien sûr, mais le bâtiment est comme figé aussi. D'autres flashs me sont revenus après tant d'années : la maison du 94 rue de la Fuie, la rue Thoré inchangée et la rue de la Mariette, le cours Chateaubriand, la rue Lenoir, la bâtisse austère de l'école, la longue rue de Flore qui débouchait enfin sur la rue Tascher, la façade typique du collège, le jardin de la place des Jacobins, la maison du pilier aux clés et le vendeur de bande-dessinées, la rue Nationale ou celle sinistrée des Minimes... <