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La Route du Crabe
1 avril 2011

> Le Havre que je n'avais jamais pris la peine

> Le Havre que je n'avais jamais pris la peine de parcourir, offre un paysage aux lignes régulières, aux blocs aérés, aux profils architecturaux audacieux, aux silhouettes très contemporaines qui se reflètent dans l'eau des vieux bassins, une exploitation novatrice du potentiel du béton comme ils disent... Errance dans la ville basse depuis les docks Vauban réhabilités, à la recherche des rares témoins d'avant-guerre parmi les réalisations de l'atelier d'Auguste Perret (la porte Océane, l'église Saint-Joseph, le quartier de l'hôtel-de-Ville, le front de mer sud) et de bien d'autres (Oscar Niemeyer notamment). La nuit venue, j'observe une ville qui s'éteint doucement. Des portières claquent vite pour cacher les prostituées, des néons de brasseries persistent à ronronner, des cadres commerciaux zappent dans leur hôtel. Les ports ont cette particularité de ne pas se comprendre par leurs monuments, mais par leur vécu et de leur vivant. <

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