Birth of Joy - Make Things Happen

> 7h00 du matin, aux pieds des engins de la fête foraine d'hiver, il est grand temps de rentrer. Pas de pluie gluante lors des deux dernières soirées et on pourra s'en réjouir après coup. Les oreilles sont pleines, remplie d'un sourd souffle atmospérique. Les deux lyonnais de Spitzer ont fait un set adapté de leur magnifique album, une heure partagée entre les gradins pour apprécier l'ensemble et la fosse. Mais il aura fallu malheureusement écourté Avalone Airforce, duo psy que j'aurais voulu apprécier dans le détail et Skip & Die, belle révélation hip-hop aux accents ethniques - entraperçu par ailleurs en session acoustique dans l'après-midi -, après une pause collective au traditionnel Hall 5. Avant, c'était Hot Panda dont la reprise de Nirvana a fait écho... Sinkane et St.Lô, les deux attendus et délectés du milieu de soirée. Black Strobe aperçu sans grande conviction. Et plus tôt en guise de goûter pour se relancer (alors que l'ambiance de Noël regnait partout ailleurs), les français d'Alphabet et de Darko. En résumé, une édition qui affichait complet et qui laissera des traces. <

> Quelle soirée ! On reparlera sûrement de certains noms découverts ce soir et appréciés grâce aux pauses successives : gradins du Hall 9, banquette du bar à eau, madeleines du salon de thé. Le commencement avec Petite Noir, la déception avec MsMr - étrangement voire insupportablement kitsch -, la tentative avec Rachid Taha, la surprise de Phoebe Jean, les efficaces Von Pariahs, la géniale drum & bass de Maya Janes Coles, l'interdiction d'entrer voir "the big show à voir" de Vitalic, le surprenant chanteur d'Agent Side Grinder, la conclusion impeccable et à suivre de Birth Of Joy. Il fallait prendre le temps comme souvent, si on réussissait c'était conclu : ce vendredi resterait dans les meilleures soirées transmusicales. <

> Jeudi au Parc Expo : ambiance encore feutrée dans le Hall 5, portes du Hall 9 fermées, pénétration progressive dans le week-end le plus fatiguant de chaque fin d'année. Les points de repère sont reconnus pour N. au moment où Camera finit son electro-rock set ressemblant étrangement à Fujiya & Muyagi (2008). Mon plus fidèle acolyte se tient à droite de la scène du Hall 3 devant Team Ghost. On papote au bar pendant les mix de Burning House. On prend conscience de la bruine lors de notre transfert pour assister au funk-rock vintage de Nick Waterhouse - excellente impression collective, semble-t-il -. China Rats sans effets provoqués. Le gros son de Netsky pour tenter de tenir le coup jusqu'au bout et Mermonte qui n'accroche pas aussi facilement tout le public - alors on fuit vers la navette et le froid nocturne -. La pluie cinglante entre-t-elle aussi en scène comme chaque année ? <