> Je retrouve des halls, des escaliers et des corridors que j'ai autrefois empruntés : mon vol EZS1481 décolle de Genève à 19h10 en direction de l'ouest. Le transfert offre l'occasion de profiter de l'idiotie des salariés de la société délégataire du contrôle des bagages ; la bouteille de rakı s'envole avant moi dans les mains d'un "Brutus" d'Helvétie. Embarquement prévu à 18h40, débarquement dans le merdier quotidien avant la nuit tombée. Frère et fraîcheur m'attendent. <

> Cette route est tout à fait connue. <

> Le musée. <

> J'attendais ce retour avec impatience. Et cette plongée dans de vieilles habitudes qu'on avait avec N. quand on se retrouvait, quand on se déccouvrait. Mes premiers pas dans la vieille ville restent gravés dans ma tête dès que je pénètre dans la zone, même si les enseignes et les commerces ont encore une fois changé. C'est samedi et on va vite s'en rendre compte : le climat est étouffant, la foule est compacte. On a rendez-vous non loin d'un vieux minaret qui a finalement retrouvé son chapeau, quel drame ! Une bière fraîche qui se tiédit vite, il est temps de s'extirper du four et de rejoindre la plage de Konyaaltı. On arrive à respirer jusqu'au lendemain matin. <

> La dernière fois remonte à longtemps. Et c'était en hiver. Je voulais revoir les ruines de Side, j'avais oublié le reste. L'effort d'un entrepreneur privé dans la restauration de la ville est assez bluffant. <

> Température extérieure : 45,5°C. Température intérieure programmée : 22°C. Machine à fond, peaux moites, après un déjeuner sur les falaises de Muratpaşa (à vrai dire, je n'ai jamais su comment les désigner), nous filons par la route touristique de Lara vers Belek. C'est moins moche d'aller dans un lieu moche par la route touristique. Si je me souviens bien, on a plongé directement dans la piscine en arrivant. <