> 11h00, Parapluie, Pils, De Brouckère, Taxi, Parc de Bruxelles, Rue Van Aa, Espace Art 22, Marquis de Sade, Place du jeu de balle, Fontainas, Free bird, Photomaton, T4 Stalle, Place Rogier, Thalys 9364, Marcadet-Poissonnière. <
> 11h00, Noordstation, Rue Traversière, Botanique, Rue du Congrès, Colonne du Congrès, Manneken Pis, Café Llanes, Soupe, Hôtel du Congrès, 15 kilomètres, Croque-Madame, 301, Madou, M6, Porte de Hal, Parvis Saint-Gilles, Brasserie Verschueren, Rue des Capucines. <
> Gare du Nord, Zuidstation, Rogier, Crowne Plaza, Hôtel Métropole, Sleep Well Youth Hostel, Rue du marché aux charbons, Pils, Grand Place, Place St-Katelijne, Halles Saint-Géry, Tatlim, Bourse, Rue Antoine Dansaert Straat, La Cigogne, Polyphonic Size, L'Archiduc. <
> En duo avec le Professeur Inlassable, sortait en 2007 "Yellow Gauze". Aussi bien influencé par le hip-hop que par le gospel, le funk ou le jazz, cet album évoquait une vision musicale kaléidoscopique, chaleureuse et résolument urbaine. Aujourd'hui Bibi Tanga est devenu un groupe. Avec les Sélénites, "les habitants de la lune", ils sortent l'album "Dunya" début 2010. Outre la bonne humeur partagée entre le groupe et le public, quel plaisir de reconnaître "Ayo" et "It's the earth that moves". Encore un souvenir des Transmusicales. <
> Leur second album s'intitule "No More Heroes" et possède un son plus agressif ; un canevas musical mêlant hip-hop, dubstep, prog-rock, afrobeat et folk musique. Solillaquists of Sound, premiers instants parfaits : notamment les accords de Billie Holiday en intro de "New Sheriff in Town" comme en décembre 2009. Afrodizz, un funk puissant mâtiné d'afrobeat urbain à peine perçu mais à suivre. <
> Taille générale : 32, 71 m. Hauteur de la focale : 24,50 m. Tour cylindro-conique à empattement en béton gris avec lanterne de grande taille rouge située sur un couronnement de 3 anneaux comportant des cavités carrées vitrées. Les trois anneaux inférieurs sont reliés entre eux par un bas-relief représentant Neptune tenant un trident. Sept salles différentes : cave, entrée, cuisine, chambres, salle panoramique comportant une mosaïque avec signes du zodiaque, salle de veille. Feu à 2 éclats rouges toutes les 10 secondes. Optique double de focale 0,30 m. <
> 16h00, aller en direction d'une station touristique normande (jour 1). Escapade sur Utah Beach (jour 2). 11h00, retour sous un ciel mitigé (jour 3) <
> Sorti de l'Ubu et à peine remis de cette envie de ne rien être, de ne rien faire, me voilà lancé sur les pavés de la vieille ville. Ces cubes de pierre tellement connus et lâchement piétinés des dizaines de fois. à cette heure précise. Mais en compagnie d'imprévisibles proches. Colombie, Lituanie, Ille-de-France. On passe le linteau du bar de nuit d'à côté... J'habite le quartier sud, loin des moulures et des allures rassurantes de la place de la gare. Loin de l'épicentre de mon adolescence. L'itinéraire semble long. Les caprices de notre climat incertain me poussent à filer vers le pont de chemin de fer. La bifurcation vers le quartier de ma mère. A cette heure, plus rien ne semble très vivant que vous soyez ici ou dans les rues foncièrement espérées. Pourtant, je connecte des rues entre elles, toutes assez faciles à suivre. Les petites maisons et leurs façades de pierre, les projets architecturaux sans grande créativité, la prison que bientôt on détruira, les parcs à fonctionnaires employés pour nous défendre, les barres qui apparaissent enfin avec leurs vies qui par centaines essaient de se frayer une histoire enracinée et qu'on leur reprochera. En longeant des murs et des murailles parfois, en se laissant libre de rentrer chez soi sous le crachin, on épouse ce quartier sans faste et sans publicité. J'ai vu depuis que j'y vis des visages que je n'avais jamais rencontrés, des multitudes que j'avais imaginées, des contrastes que seule l'urbanité crée. D'une torpeur justifiée, on glisse vers un bonheur simplifié. Et on tombe amoureux une fois de plus. <
> Originaire de Roumanie mais installée à Berlin, Ruth Maria Renner alias Miss Platnum se faisait remarquer il y a deux ans avec son délirant single "Give me the food"... Vendredi soir à l'Ubu non loin de l'apocalyptique "je me morfondrais bien" et du jouissif "il fallait quand même le revoir" cet équilibre du R'n'B et du tempo tsigane. Me rappelant les Transmusicales passées. <
> The Night Of The Hunter Project nouvelle version aux accents jazz et rock de la bande originale du film éponyme. Désormais en quintet, Thee Silver Mt. Zion Memorial Orchestra revient avec un sixième album en continuant d'explorer des territoires punk, blues, psyché et folk. "1 000 000 Died To Make This Sound" et "Mountains made of steam" pour me rappeler que nous sommes bien le trentième du mois de la guerre... Que le concert à Nantes il y a deux ans était une belle claque. Que ce jour de naissance est aussi un jour où rien ne se distingue clairement. <
> Scène implantée à Londres et décrite comme anti-folk, nu-folk ou folk-pop, Noah & The Whale propose un album concept construit comme un scénario cinématographique à travers ce thème universel du déclin et de la renaissance. Entre deux tasses à boire, on reprend l'air grâce aux reprises du premier album "Peaceful, The World Lays Me Down" (2008). <
> Juste le temps d'arriver pour le (seul) morceau de Beach House qu'il fallait que je voie. Une pénétration réussie dans l'étrangeté Jackie-O-Motherfucker. La nette confirmation que nous étions plus chanceux de voir The Horrors un dimanche en automne. N'en déplaise aux sceptiques, le minimalisme envoûtant de BEAK>. Et pour finir Turzi moins probant en live ou trop tard... (vendredi)
Clues créant parfaitement l'énergie et la soif qu'il faut pour un festival. Sheawater tellement attendu, tellement décevant. The xx annulé, remplacé par These New Puritans, remplacé par The Tallest Man On Earth... On finit par être perdu à force et on se déconcentre... Local Natives, pop impeccable et virulente mais néanmoins pas assez hypnotique pour notre état avancé. (samedi)
La Route du Rock Collection Hiver #5 affiche complet, c'était normal. <
> Sept jours de découvertes de différentes facettes stambouliotes et turques. Quand le cinéma rejoint la musique, quand le sentiment enlumine l'image, quand l'humanité et le particularisme se mixent. D'abord, les réalisations dramatiques de Nuri Bilge Ceylan et de Fatih Akin, puis les réalisations impressionnistes de Ferzan Özpetek et de Reha Erdem. Ensuite, les invitations sonores des Dj's turcs BARIS K & MINI mises en scène pour l'occasion dans notre enceinte quotidienne. Malheureusement, la prestation manquée de Selim Sesler, virtuose de la clarinette. <
> Emily White Jane, aussi sombre qu’aérien, porté par une voix grave et sensuelle, le folk de la Californienne correspond assez bien à cette soirée doucement pluvieuse... <
> Hier soir, les Arctic Monkeys présentaient leur dernier album Humbug. Un set carré d'à peine une heure et quarante-cinq minutes. Découverte un peu plus détaillée. Après en avoir reparlé, c'est ce Queens Of The Stone Age tellement perceptible qui finit par charmer... <
> The Heavy, un passé voué aux sampling et un présent rempli de guitares, basses, batteries déchaînées, des goûts musicaux schizophrènes. Manqué cet été à Pully For Noise et mieux apprécié en 2006 sur la scène du Hall 9 (bon là, il faut dire que nous parlions de toute autre chose à côté du bar et loin derrière la foule). <
> Atterrissage en France retardé par un détour imprévu sur Madrid, retour parmi les amis lyonnais qui atténue sûrement le décalage déprimant que tout le monde subit après un voyage. Le quotidien pointe le bout de son nez. Ma route et sa trajectoire familière… <
> Derniers instants en haut de l'hôtel, installé sur la terrasse carrelée blanche et noire. La mosquée de Koutoubia, les avions qui décollent dans un ciel nuageux, c’est calme. La radio diffuse une musique locale doucement. Mon sac est rempli. La ville est apaisée, me semble-t-il, c’est bon. Je pars dans 15 minutes vers la gare, bus 3 ou 8 au coin de la place Jamaa-El-Fna. D’autres arriveront aujourd’hui et continueront cette danse en trois temps : tourisme-voyage-découverte. Ce soir, le pays où je suis né m’attend. Je ne sais pas quoi ressentir à cet instant. Je suis chargé de bonnes choses, à moi de savoir les distiller.
J’aime définitivement les trains. J’ai vu des châteaux d’eau plus grands que des minarets, des hommes traverser les voies sans précaution, des chiens aboyer contre la machine, la moitié d’une vache intacte et l’autre moitié en carcasse gardée par deux chiens noirs, de beaux champs cultivés, des maisons délabrées, des enfants jouant vers les rails et jetant parfois des pierres contre le train, des figuiers de barbarie comme parcelles agricoles. Un dernier défilement.
الدار البيضاء (Casablanca), son pourtour résume un Maroc à peine perçu : la misère des familles qui survivent dans des bâtisses de bric et de broc, les zones péri-urbaines nouvellement construites, l’activité très lissée de la gare ferroviaire Casa Voyageurs, le luxe au loin des immigrés européens... <
