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La Route du Crabe
31 août 2014

Sintra (jour 5)

> Palácio Nacional da Pena, cet extravagant hybride architectural du 19e siècle édifié sur les ruines d'un monastère (dont nous ne pourrons parcourir le parc après s'être perdu dans le dédale thématique intérieur) et Castelo dos Mouros, ce qu'il reste d'une fortification érigée par les arabes, reprise puis foudroyée en 1636 et définitivement délaissée après le tremblement de terre de 1755 : des murailles et des plateformes de tours hérissées de merlons pyramidaux pour prendre un peu de hauteur et ré-oxygéner son être à 25 kilomètres des embrouilles urbaines.

Se laisser envahir par les 360° de paysages qui nous entourent au-dessus de Sintra – le "Glorioso Eden" du poète Byron –, son palais royal à la forme singulière et ses ruelles faussement tranquilles. On scrute des immenses terrains remplis de bâtisses d'un autre siècle, une verdure luxuriante qui dégouline des hauteurs, des aménagements ruraux, d'autres massifs au loin et des routes qui mènent vers l'océan. On admire la rotondité de notre terre rafraîchis par le vent, assommés par le vertige et le reste. La navette nous redescend vers l'animation humaine, à la recherche d'une bière, une Sagres sans doute.

Les jours raccourcissant, les rayons du soleil couchant espérés au travers des longs arbres, la fatigue naissante qu'on contrôle, mais pas assez. La gare terminale à peine agitée en cette fin de saison, direction la capitale (Estação de Caminhos de Ferro do Rossio en contrebas de notre perchoir) pour une dernière soirée. <

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