> 41e fois que Rennes s'anime d'une fièvre

> 41e fois que Rennes s'anime d'une fièvre hivernale aussi fatiguante que révigorante. Et quelque chose en moi, en nous, s'éteint aussi. Je sens une dernière fois son parfum qui frôle mes narines au moment de ranger son chemisier, sa voix au loin devient de plus en plus imperceptible. Et je comprends soudain que l'affiche des Transmusicales me correspond tellement... Moi qui n'aurait ni la force, ni l'occasion d'y aller, moi qui suis balancé de droite à gauche. A quoi bon essayer de se faire emporter par quelque chose lorsque tout a déjà été emporté ? Les voyages commis il y a quelques années dans ces halls fantastiques n'ont pas la beauté cruelle de mon errance actuelle. Si j'avais seulement su comprendre ce qu'il est arrivé depuis quatorze jours et nuits. <