> Longue nuit pour finir, rassassié par les sensationnels Ukrainiens de DakhaBrakha, le reste n'était que du bonus. Enfin ce samedi, l'errance fut longue depuis l'apéritif congelant place Sainte-Anne : de Lonnie Holley à Ibibio Sound Machine, de Bostun Bun à Louisahhh!!! et Joris Delacroix ou Konstantin Sibold (plus de souvenir à ce stade, la fatigue m'envahissait de partout jusqu'à ne pas aller découvrir Acid Arab) . Oubliez Daughn Gibson, Superets, A Tribe Called Red et les autres. Pour finir ce marathon : la précipitation des quatre compagnons du Rhône-Alpes prêts pour le train de 7h00 ; le lever du jour et sa teinte rose-orange salie par les évacuations des chauffages collectifs du skyline sud de Rennes. <

> Après-midi bercé pr la prestation convaincante de Fat Supper et les apparitions de La Yegros et Oum Shatt en session acoustique. La suite en soirée en périphérie rennaise et en compagnie des retardataires qu'on a accueilli à notre vieille habitude "hall 3 à droite" : London Grammar, Luke Jenner, La Yegros, Har Mar Superstar (pas de souvenirs des autres prestations). À Jean Mermoz, mort dans l'océan Atlantique le 7 décembre 1936. <

> C'est la rentrée. L'electro-soul minimale de Denitia & Sene, duo new-yorkais à goûter en version studio, et l'expérimentale psyché de Connan Mockasin. Ambiance légère pour le public et désinvolte pour le chanteur qui nous fait mieux supporter la température excessive de la soirée par ses interminables et inattendues gammes de guitare. Le live est spé(a)cial, mais les reprises du fameux Forever Doplhin Love remémorent des souvenirs peu enfouis (Trans 2010, Istanbul 2011). <

> Sans ordre de préférence, car c'est rarement possible de se mettre d'accord : l'incontournable et scénique Nick Cave & The Bad Seeds, les bruyants Godspeed You! Black Emperor et Fuck Buttons, les psychédéliques Tame Impala et Moon Duo (pour ceux qui avaient manqué Wooden Shjips aux Trans 2010), les cools Local Natives et !!!, les biens malchanceux programmés sur la petite scène Zombie Zombie et Suuns (encore eux). Puis les autres moins appréciés (Efterklang, Disclosure, Hot Chip), évités ou oubliés à cause de tout un tas de raisons indie-hipster-underground ! <

> Toute chose commence par un baptême, au sens littéral, il s'agit d'une immersion. Ce soir avant une énième édition, je me suis offert un bain en marée montante, à la nuit tombée, imprévu et impeccable : une eau calme, des étincelles vertes, rouges et blanches au large, une température des plus acceptables. So let's be rockers in St-Malo. <

Jerusalem In My Heart - Yudaghdegh el-ra3ey wala al-ghanam

Isaac Delusion - Early Morning

> Belle découverte à l'occasion d'un retour inespéré dans cette antre musicale : Balthazar. <

> Edition sans grand intérêt. Je n'ai même pas le courage de lister tous ses protagonistes. Mais bon, Tomorrow's World & The Feeling Of Love seraient ceux qu'on pourrait recroiser par hasard. L'occasion du week-end, c'était plutôt l'ensoleillement de la Côte d'Emeraude. <

Kim Ki O - Hayir hayir hayir hayir ha

09. Breton - Other People's Problems
01. Dominique A - Vers les Lueurs
04. Spitzer - The Call
07. Balthazar - Rats
11. Camera - Radiate!
05. The Walkmen - Heaven
02. Christian Löffler - A Forest
08. Tindersticks - The Something Rain
06. Extrawelt - In Aufruhr
03. Tame Impala - Lonerism
12. BEAK ->>
10. Liars - WIXIW

Birth of Joy - Make Things Happen

> 7h00 du matin, aux pieds des engins de la fête foraine d'hiver, il est grand temps de rentrer. Pas de pluie gluante lors des deux dernières soirées et on pourra s'en réjouir après coup. Les oreilles sont pleines, remplie d'un sourd souffle atmospérique. Les deux lyonnais de Spitzer ont fait un set adapté de leur magnifique album, une heure partagée entre les gradins pour apprécier l'ensemble et la fosse. Mais il aura fallu malheureusement écourté Avalone Airforce, duo psy que j'aurais voulu apprécier dans le détail et Skip & Die, belle révélation hip-hop aux accents ethniques - entraperçu par ailleurs en session acoustique dans l'après-midi -, après une pause collective au traditionnel Hall 5. Avant, c'était Hot Panda dont la reprise de Nirvana a fait écho... Sinkane et St.Lô, les deux attendus et délectés du milieu de soirée. Black Strobe aperçu sans grande conviction. Et plus tôt en guise de goûter pour se relancer (alors que l'ambiance de Noël regnait partout ailleurs), les français d'Alphabet et de Darko. En résumé, une édition qui affichait complet et qui laissera des traces. <

> Quelle soirée ! On reparlera sûrement de certains noms découverts ce soir et appréciés grâce aux pauses successives : gradins du Hall 9, banquette du bar à eau, madeleines du salon de thé. Le commencement avec Petite Noir, la déception avec MsMr - étrangement voire insupportablement kitsch -, la tentative avec Rachid Taha, la surprise de Phoebe Jean, les efficaces Von Pariahs, la géniale drum & bass de Maya Janes Coles, l'interdiction d'entrer voir "the big show à voir" de Vitalic, le surprenant chanteur d'Agent Side Grinder, la conclusion impeccable et à suivre de Birth Of Joy. Il fallait prendre le temps comme souvent, si on réussissait c'était conclu : ce vendredi resterait dans les meilleures soirées transmusicales. <