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La Route du Crabe
18 janvier 2010

De Mirleft à Sidi Ifni

> Après mon bain, j’écoute sur la serviette Extrawelt - Doch Doch à l’ombre de la voiture, coffre ouvert, Autour la chaleur frappe. Le ciel est vide, l’océan est partout. Quelques oiseaux parfois. Moment magique. C’était ça aussi : les retrouvailles avec l’océan et sa plénitude. Quelle bonne nuit au rythme des bruits sourds et alternés des rouleaux. Premiers vrais contacts avec le pêcheur et ses amis (le temps d'un tajine et avant qu'il m'offre des moules fraîchement décollées des rochers). Puis les routards en camion... Backdrifting, c’est le mot qui leur colle. Il existe encore dans ce monde des tribus un peu nomades qui ne cherchent pas ce que la société moderne occidentale et commerciale propose. Un « je ne sais quoi » sophistiqué et polluant certes, mais assez authentiquement libre. A contretemps, à contre-courant.

Le long de l’océan et des collines tachetées de vert, je file sur Mirleft (faire une pause et des courses) et vers سيدي إفني (Sidi Ifni) et Sidi Ouarzik. A la nuit tombante, je recherche une place pour poser la voiture et dormir. Quelques pistes… Deux surfeurs m’avertissent que la surveillance côtière les a chassés et trainés directement au camping. Je tente ma chance à Kréma, plage de cabanes de pêcheurs où gît une épave métallique. Amid et son cousin m’invitent à boire un thé. On parle et j’opte après une longue discussion pour l’invitation d’Amid : je le ramène à Sidi Ifni et je dors chez lui... On retrouve sa mère qui a la cheville cassée. Elle me demande une promenade en voiture dans la ville, car elle ne peut plus aller si loin depuis son appartement. On va écouter les vagues tous les trois, puis on rentre. Je suis invité à rester autant que je veux. Je m'endors dans le salon devant un film d'aventure sur le royaume d'Ayutthaya. <

Voyage1

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