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La Route du Crabe
20 janvier 2010

Vers les provinces sahariennes

> Une des villes les plus authentiques du Grand Sud Marocain. Souvent ensablée par les vents violents, elle accueille peu de touristes et peu de gens y parlent le français. D'ailleurs, aucun hébergement ni resto digne de ce nom dans le coin... Ville d’histoires qui me sont racontées par Abdou en déjeunant du pain et de l'huile. Antoine de Saint-Exupéry est venu ici pour le compte de l’Aéropostale, d'où « Courrier Sud ». La présence anglaise et espagnole se réduit à des vestiges de grands bâtiments et au fort Casamar. Ville de pêche authentique mais jusqu’à quand…

Je décide de poser les pieds dans le Sahara Occidental, politiquement parlant. A Tah, point ultime de ma descente au sud. Je flâne sur la route qu’entourent le désert et l’eau. On m'avait prévenu, il n'y a rien, mais il y a tout en fait.

Retour à Tarfaya via la côte (avec ses postes de surveillance), je salue avec amitié Abdou (qui me donne de quoi manger) et retourne en arrière définitivement. Dernier regard sur l’Est et je devine derrière cet horizon les pierres noires de Smara. Embouchures d'oueds, marais salants, lagune, flamands roses, échassiers et dromadaires, je rentre doucement vers le Nord par la N1, coincé entre les plateaux désertiques et les falaises, à portée des immenses dunes de sable.

Aujourd’hui, il y a beaucoup de vent et j'espère que la pluie ne perturbera pas ma nuit, ni la surveillance côtière. L’étau s’est resserré sur les campements sauvages. Les pêcheurs viennent apparemment de partir (dans cet zone franchement perdue, deux types sont venus me taxer des cigarettes). Mais maintenant, je suis seul avec les chiens. <

Voyage1

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