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La Route du Crabe
18 novembre 2010

Les ruines lyciennes...

> Réveil un peu tardif, mais réparateur après tant de doutes énoncés. Mon bras droit, toujours le même, est à nouveau bien pilonné. On m'avait prévenu. Je prends le petit-déjeuner en compagnie de la télévision que regarde la maîtresse de maison (une série musicale des années 70). Le site archéologique s'étend à perte de vue : des milliers de blocs de pierre façonnés parsèment Patara (sarcophages lyciens, arc de triomphe, théâtre, odéon, phare). Le sol de la Turquie est entièrement tatoué par les marques de l'Antiquité. Après une visite sous le soleil naissant, sans détour vers Xanthos, je retourne vers Kaş jusqu'à Üçağız.

Malgré la bonne tronche d'un vieux pêcheur-rabatteur, j'opte pour le sentier en direction de la presqu'île de Kaleköy (Simena), escaladant les tombes lyciennes, suivant la route caillouteuse que borde le rivage (Le Guide a pris un coup de vieux), grimpant jusqu'au pied de la citadelle. Venu par l'intérieur, je descends doucement dans les ruelles de Kaleköy qui traversent les  terrasses des pensions et des restaurants ou les cours privées. Tout s'agrippe au rocher et se prolonge au maximum du possible au bord de l'eau. La baignade est presque inimaginable tant le coin est paradisiaque et désert (je perds la vue en sautant des rochers, je me rassure en pensant que les photographies ne seront pas floues). Le rendez-vous raté avec le pécheur me laisse libre de paresser devant une bière et d'improviser mon retour. Pour 30 lira, on me raccompagnera en bateau.

Inscrit pour deux plongées, je m'installe dans la pension Ateş et m'affale sur la terrasse du dernier étage qui surplombe Kaş. La Turquie est une terre qui mérite son tourisme sans nul doute, mais bien plus encore. J'ai faim, je sors vers 18h45 pour profiter de la douceur de vivre de ce petit port. La nuit est tombée depuis longtemps. <

61748921bis

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